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Alumni Day – Continent américain : Portrait de Valentin, alumni de la promo 2014 et consultant en stratégie chez McKinsey & Company aux États-Unis

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À l’occasion de l’Alumni Day, CESI réalise une série de portraits sur ses alumni vivant aux quatre coins du monde et fait désormais une escale aux États-Unis pour rencontrer Valentin, diplômé de la formation ingénieur généraliste en alternance sur le campus CESI d’Arras en 2014, et actuellement consultant en stratégie à Atlanta.

Avant d’intégrer notre école d’ingénieurs, Valentin a eu l’occasion d’effectuer plusieurs stages dont un, déterminant dans son choix d’expatriation, chez Oakley, une marque de lunettes localisée en Californie : « À partir de ce moment-là, j’ai su que je voulais travailler aux États-Unis. Dès que j’avais l’occasion de voyager, je retournais dans ce pays. Cela a été une étape supplémentaire dans le cheminement de ma pensée autour de l’expatriation », nous explique l’alumni.

Il a pu ainsi poursuivre sur cette voie grâce à un échange académique organisé dans le cadre de ses études à CESI, à la Florida International University en tant qu’assistant de recherche.

Une reconversion à 360 degrés

Son diplôme d’ingénieur généraliste en poche, et une envie d’ajouter d’autres cordes à son arc, Valentin se tourne alors vers le monde de la finance et se lance dans un master en finance : « J’ai rapidement compris qu’en restant ingénieur, je mettrai plus de temps à accéder aux postes de direction. Je vois la finance comme un vrai tremplin pour être un acteur dans la dimension décisionnelle d’une entreprise. J’ai aussi toujours aimé les mathématiques et je trouve que dans ce domaine, nous sommes beaucoup plus proches des chiffres et data ».

Quatre ans après avoir fait ses premières armes en finance en private equity à Paris, Valentin rejoint les rangs de McKinsey & Company en tant que stagiaire puis est embauché en 2022 au poste de consultant en stratégie.

Bien loin des missions d’ingénieur, Valentin emploie toutefois quelques compétences propres à sa formation : « Je ne suis actuellement plus du tout ingénieur, que ce soit dans le titre ou dans les missions. Néanmoins, il y a des choses que l’on apprend en école d’ingénieurs qui me servent encore à l’heure actuelle. Mes études à CESI m’ont permis de développer une bonne capacité d’apprentissage, une grande curiosité, et m’ont aidé à comprendre le monde qui nous entoure. Cela me sert aussi dans ma carrière pour être à l’aise avec certains clients notamment ceux dans le secteur industriel », souligne Valentin.

Travailler aux États-Unis, un véritable défi !

Trouver un travail n’est pas chose facile aux États-Unis, conscient de cela, Valentin a préféré anticiper : « Les entreprises américaines sont un peu frileuses de recruter des français, elles ne connaissent pas nos écoles ni nos entreprises, notre système scolaire est complètement différent, etc. J’ai alors décidé de faire un MBA à University of Chicago (Booth) qui m’a ouvert les portes de McKinsey & Company », indique Valentin.

Valentin a également dû faire face à plusieurs défis, notamment celui de l’administration américaine qui peut être déroutant à première vue : « Aller dans un nouveau pays, c’est se confronter à un nouveau système. Aux États-Unis, le système bancaire ou fiscal est très différent ! ».

La question du visa est aussi au cœur des préoccupations des expatriés dans ce pays, l’alumni se veut rassurant à ce sujet et nous livre quelques conseils : « J’ai choisi de faire un MBA sur place car je pouvais bénéficier d’un visa étudiant. Ce visa permet de rester un an ou trois ans aux Etats-Unis, et durant cette période on a le droit de travailler. Le visa de travail qui est le graal pour tout expatrié travaillant sur place est beaucoup plus difficile à obtenir. Pour cela, il faut être salarié dans une grande entreprise qui nous sponsorisera pour participer à la loterie. Par chance, j’ai été tiré au sort avant de commencer chez McKinsey & Company ! » ajoute Valentin.

Consultant en stratégie chez McKinsey & Company : un poste aux quatre coins du monde

Avec pour objectif de répondre au mieux aux souhaits et aux préoccupations de ses clients, Valentin est devenu un véritable globe-trotter. Il passe une grande partie de sa semaine hors d’Atlanta avec son équipe afin d’être au plus proche des clients de l’entreprise : « J’ai accès à tous les bureaux de McKinsey partout dans le monde. Néanmoins, la règle principale est de toujours collaborer avec les équipes qui viennent de plusieurs endroits des États-Unis, du Canada et du Mexique. On se retrouve donc régulièrement chez le client du lundi au jeudi, parfois à une dizaine d’heures de chez nous lorsque le client est en Europe », explique Valentin.

Un rythme chargé qui plait à notre alumni, qui y voit un moyen d’approfondir sa réflexion « J’aime vraiment l’idée de voyager et d’aller à la rencontre des clients et de nos équipes qui parfois, viennent de Dallas ou Los Angeles. Selon moi, on apprend et travaille mieux lorsque l’on est avec son équipe », ajoute Valentin.

Propre au secteur du conseil en stratégie, cette charge de travail ne diffère pas vraiment de la France selon Valentin. Toutefois, il note une différence dans les échanges entre collaborateurs : « La relation avec mes collègues est très bonne. Ici, nous laissons la parole à tous les membres de l’équipe. Je pense que la plus grande différence est que les personnes sont moins directes et sont moins dans la confrontation qu’en France ».

Atlanta : une ville dynamique et authentique

Très satisfait de sa vie à Atlanta, Valentin tient à souligner la qualité de vie sur place et les valeurs portées par ses habitants : « J’apprécie vraiment leurs valeurs, et en particulier leur culture de la réussite ! Ici, la réussite est perçue de façon très positive (…) Les américains sont également très proches de la nature, beaucoup d’entre eux aiment faire des randonnées. En une heure, on peut se retrouver totalement en pleine de nature, ce qui est très appréciable ».

En tant qu’expatrié, les rencontres sur place peuvent être compliquées. Néanmoins, Valentin tire un bilan très positif de son expérience à Atlanta : « C’est une ville aimant attirant toutes les personnes qui viennent du sud-est des Etats-Unis. Ils viennent s’installer ici car il s’agit de la plus grande ville de la région. Cela m’a permis de rencontrer beaucoup de personnes de mon âge partageant une histoire similaire, ayant déménagé à l’issue de leur MBA », ajoute Valentin.

Des souvenirs étudiants toujours intacts

Lorsque Valentin se remémore ses années passées à CESI, il évoque les similitudes entre l’esprit de camaraderie présent à CESI et celui avec ses collègues : « Dès que je revois mes collègues le vendredi, je retrouve cette même sensation que j’avais lorsque je rejoignais mes camarades de promo après une semaine d’alternance sans se voir ».

Tout comme Jérôme et Philippe, alumni de l’école, Valentin garde un souvenir très positif de sa formation à CESI : « J’ai un super souvenir de mes années passées à CESI, nous étions une petite promo et j’étais le président du BDE ! Nous avions réussi à organiser un partenariat avec le Main Square Festival à Arras, ce qui avait beaucoup plu à mes camarades de promo ».

Avant de quitter la France pour les États-Unis, l’alumni a pu conserver des liens avec l’école en participant à plusieurs reprises aux jury de thèse de fin d’étude. Il en profite également pour souligner la force du réseau alumni de l’école : « La première force est le nombre ! Nous sommes plus de 100 000 alumni, ce qui permet d’avoir des contacts dans n’importe quel secteur ».

Presque dix ans après sa diplomation, Valentin envisage de poursuivre sa carrière aux États-Unis et nous prouve qu’aucun parcours n’est tracé d’avance : « J’aime mon travail et j’ai l’opportunité de collaborer avec les leaders mondiaux. Étudier aux États-Unis, c’est aussi un investissement, qu’il faut rentabiliser ! Si je pouvais donner un conseil, ce serait de ne pas hésiter quand on a une idée ou une passion, à la réaliser ! »