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A l’occasion de la journée nationale du vélo, célébrée le 3 juin 2024, CESI met en lumière son engagement fort en faveur de la mobilité durable. Il s’agit d’un enjeu majeur, à la fois environnemental et sociétal, qui implique de repenser nos modes de déplacement quotidiens. Céline Viazzi, responsable de département Recherche & Innovation répond à 3 questions sur le sujet.

En cette journée nationale du vélo, qu’est-ce que pour toi la mobilité durable ?

Adopter une mobilité durable, c’est faire le choix de modes de déplacement respectueux de l’environnement pour ses trajets du quotidien.
Aujourd’hui, dans un contexte prégnant de transition écologique, nous assistons à une véritable révolution des usages en matière de mobilité. Même si tourner le dos à des années d’autosolisme ne s’opère pas en un claquement de doigts, nous constatons que de plus en plus de gens adoptent une mobilité responsable en optant, par exemple, pour le vélo, la marche ou l’utilisation d’engins de mobilité électrique pour leurs déplacements quotidiens. Et nos étudiants s’inscrivent dans cette dynamique !

Comment CESI s’engage dans cette thématique (projets, CEE…) ?

CESI a décidé de ne pas attendre les solutions miracles de demain pour avancer sur la décarbonation aujourd’hui. La France compte aujourd’hui près de 3 millions d’étudiants ; aussi, il est de notre responsabilité, en tant qu’établissement d’enseignement supérieur, de former de futurs actifs conscients des enjeux éthiques et sociaux qui les attendent. C’est ce constat qui nous a poussés à prétendre au dispositif CEE du Ministère de la Transition écologique.

Lauréat en janvier 2023 sous le nom de MobE, notre programme, désormais baptisé Mon trajet vert, a jusque fin 2026 pour optimiser et comprendre la mobilité du quotidien des étudiants dans l’objectif de la rendre plus économe en énergie. Ce dispositif alimente une démarche de développement durable initiée depuis 2009 par notre école et organisée autour de l’innovation, l’encouragement de la promotion sociale, le développement de nos campus et diplômes mais aussi le bien vivre de nos étudiants.

Le programme porté par CESI est lancé depuis quelques mois, quelles sont les prochaines étapes ?

Après une phase de sélection de nos financeurs et de recrutement pour constituer l’équipe dédiée à la mise en œuvre du programme, nous avons amorcé une phase de diagnostics. Une des deux équipes de recherche mobilisée sur le dispositif recense actuellement les comportements de mobilité quotidienne des étudiants tout en analysant les leviers culturels des établissements. Cette première phase d’étude vise notamment à mieux comprendre les habitudes et freins des étudiants dans leurs déplacements.

En parallèle, dès la rentrée prochaine, plusieurs actions de sensibilisation seront proposées aux étudiants directement sur 6 campus test de CESI répartis à travers la France. Grâce à un panel d’événements, de conférences et de webinaires thématiques, Mon trajet vert vise à acculturer à la mobilité durable et présenter différentes solutions de déplacement. Aujourd’hui, décarboner la route passe beaucoup par des limitations et des interdictions ce qui a tendance à frustrer les usagers ; avec Mon trajet vert, nous souhaitons envisager la mobilité par des solutions concrètes comme la lutte contre l’autosolisme par exemple.

In fine, les synergies que nous créerons avec les  acteurs territoriaux et les professionnels de la mobilité nous permettront de déployer des outils numériques d’accompagnement à une mobilité plus durable.