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Dans le cadre de la stratégie nationale de réindustrialisation et du plan France 2030, Verkor ouvre une école dédiée au secteur de la batterie à Dunkerque. Avec un budget de 20 millions d’euros et un consortium de 14 partenaires, l’objectif est de former 8 000 diplômés d’ici 2030 pour soutenir l’essor de la filière en Europe.

Former les talents pour la réindustrialisation de l’Europe

Afin de fédérer une filière de la batterie en plein essor et dans le cadre de la stratégie nationale de réindustrialisation, la société Verkor, dont la gigafactory située à Dunkerque doit produire ses premières batteries en 2025, a ouvert en novembre 2022, une école dédiée au secteur de la batterie.

Le budget ? 20 millions d’euros dont 14 millions de subventions de la part de l’État, grâce à France 2030, le plan d’investissement d’avenir de 54 milliards d’euros (sur 5 ans) lancé en 2021.

Le consortium autour de l’école compte 14 autres partenaires dont des industriels, comme l’entreprise de simulation pour l’industrie nucléaire Corys, des organismes de formation (CESI, AFPA, INSTN, IMT CCI Grenoble, CNAM…), ou encore le pôle de compétitivité de la transition énergétique Tenerrdis. « Il s’agit d’une école hors les murs. Des locaux n’ont donc pas été créés pour l’abriter. S’agissant des formations, 80 % d’entre elles existent déjà. Elles ont été colorées pour répondre aux besoins de la filière batterie », précise Louis Roche, ingénieur développement durable chez Verkor.

D’ici à 2030, 8 000 diplômes devraient être délivrés, avec un rythme de 1 600 étudiants par an à terme. Au total, 70 formations initiales nouvelles ou adaptées seront proposées à ces derniers, du CAP au doctorat, c’est-à-dire l’ensemble de la chaine de valeur de la filière.