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European Innovation Academy est un événement qui réunit des étudiants dans le but de les former à l’entrepreneuriat dans le secteur des innovations numériques. Adrien et Eloïse, étudiants à CESI, sont allés durant 3 semaines au Portugal, afin de s’immerger dans le monde de l’innovation, grâce à notre école d’ingénieurs.

Dans cet article, ils nous partagent leurs impressions sur cet événement !


Rencontrez Eloïse et Adrien : leur parcours inspirant à CESI

Peux-tu te présenter et expliquer ton parcours à CESI ?

Eloïse : Je m’appelle Eloïse Tilmant, j’ai 22 ans, je suis actuellement en dernière année du cursus ingénieur spécialité bâtiment et travaux publics, sur le campus CESI d’Arras. Suite à l’obtention de mon BTS en enveloppe du bâtiment, j’ai intégré CESI d’Arras directement en première année du cursus ingénieur en spécialité bâtiment et travaux publics. En alternance, je suis actuellement en apprentissage au sein du Groupe Stoops, un bureau d’études dans le domaine de l’électricité et la plomberie.

Adrien : Je m’appelle Adrien Havart, j’ai 27 ans et je fais partie de la formation BTP du campus CESI de Nanterre. Je suis entré à CESI en 2020, mais ayant eu des difficultés à trouver une entreprise pendant la période du Covid, j’ai dû redoubler et recommencer la première année du cursus ingénieur qui se déroule sur 3 ans.


Qu’est-ce qui t’a motivé à participer à l’European Innovation Academy (EIA) à Porto et comment as-tu entendu parler de cet événement ?

Eloïse : L’opportunité de rencontrer et de collaborer avec des participants du monde entier, y compris des entrepreneurs, des investisseurs et des experts du domaine. De plus, l’EIA offre une chance d’acquérir des compétences et d’apprendre énormément sur l’entrepreneuriat, la création de startups et la gestion de projets innovants.

CESI a envoyé un mail, en nous présentant les grandes lignes du programme que propose l’EIA, j’ai trouvé le programme très intéressant. Donc, j’ai été me renseigner plus en détail sur leur site internet et réseaux sociaux et de là, j’ai envoyé ma candidature. Ce qui m’a attiré, c’est vraiment la dimension internationale et l’apprentissage sur la création de startups et de gestion de projets innovants.

Adrien : J’ai été principalement motivé par le fait que cette formation représentait une occasion unique pour moi de m’immerger dans un environnement dédié à l’innovation et la création de start-up, ce qui combine deux de mes centres d’intérêt.

C’est la pilote du cursus ingénieur·e BTP à CESI de Nanterre qui m’a proposé de participer à ce programme. J’ai été attiré par le fait qu’il se déroulait à l’étranger, dans un pays que je n’avais jamais visité, et que le programme semblait sérieux et bien structuré.

Comment CESI accompagne ses étudiants pour des événements internationaux comme l’EIA

Comment as-tu été préparé pour cet
événement ? As-tu suivi des formations ou des lectures spécifiques ?

Eloïse : Pour se préparer à ce type d’événement, plusieurs documents tels que des listes de lectures et des vidéos sur les divers sujets qu’aborde le programme (l’idéation, le marketing, le prototype etc.), nous ont été envoyés au cours des semaines suivant notre inscription.

Adrien : Les organisateurs du programme m’ont donné accès au site de l’événement, où nous recevions chaque semaine des informations concernant l’hébergement, le voyage, les cours, le déroulement du programme, etc. Je me suis préparé en consultant les ressources qui y étaient disponibles.


Quels étaient tes objectifs personnels et professionnels pour cette participation ?

Eloïse : J’avais plusieurs objectifs personnels. Je voulais développer des compétences pratiques en entrepreneuriat, renforcer ma capacité à travailler en équipe dans des contextes internationaux et multiculturels et améliorer mes compétences en communication et en présentation. Du côté des objectifs professionnels, je souhaitais acquérir des connaissances approfondies sur le processus de création et de gestion de startups, établir un réseau de contacts professionnels dans le domaine de l’innovation et de l’entrepreneuriat, et découvrir des opportunités de collaboration pour des projets futurs.

Adrien : Mes objectifs professionnels étaient d’acquérir des connaissances et des compétences en création de start-up innovante, d’enrichir mon réseau professionnel et d’améliorer mon anglais.

CESI m’a soutenu dans ma démarche en me permettant de m’immerger dans un environnement international, ce qui a également donné un coup de pouce précieux à mon projet. Concernant mes objectifs personnels, ce fut une occasion de visiter la ville de Porto ses alentours. J’ai pu découvrir durant ce séjour, une culture que je ne connaissais pas.


En quoi penses-tu que cette expérience complétera ta formation d’ingénieur à CESI ?

Eloïse : Ayant choisi l’option entrepreneuriat en cinquième année, l’expérience à l’EIA complétera ma formation avec des compétences en gestion de projet, en stratégie d’entreprise, et en innovation. Participer à un événement international, comme l’EIA me permettra également d’acquérir une perspective globale et d’apprendre à travailler dans des équipes multiculturelles, ce qui est essentiel dans le monde professionnel actuel.

Adrien : Je pense que cette expérience me permettra d’acquérir un meilleur niveau d’anglais et qu’elle m’aidera si je veux lancer mon entreprise en France un jour.

Découvrez les premières impressions des étudiants de CESI à l’EIA

Quelles ont été vos premières impressions à ton arrivée et en découvrant l’événement ?

Eloïse: En arrivant à Porto, j’ai immédiatement été séduite par l’architecture de la ville. Ses ruelles pavées, ses bâtiments historiques aux façades colorées, et son ambiance chaleureuse. 

Concernant l’événement, dès l’entrée, on pouvait percevoir une certaine énergie créative et enthousiaste. Les participants de l’EIA semblaient très enjoués par le fait, de partager leurs idées et de collaborer sur des projets innovants avec des participants venant des 4 coins du globe. L’organisation était impeccable et l’accueil très convivial.

Dès les premiers pas dans le lieu de l’événement, on est entouré de jeunes comme nous qui ont l’envie d’entreprendre, et cela grâce à des experts et des mentors très enjoués.

L’atmosphère est à la fois conviviale et professionnelle. Les discussions sont animées car le mélange de cultures et de perspectives diverses enrichit les échanges. Les participants semblent motivés et passionnés et sont ouverts à la collaboration.

Adrien : En arrivant à Porto, j’ai été étonné par la foule présente à l’événement. L’atmosphère est résolument entrepreneuriale. Des participants de toutes nationalités et origines se retrouvent ici pour apprendre à lancer leur start-up. On ressent une énergie dynamique et stimulante, avec de nombreuses écoles représentées. La ville de Porto m’a également impressionné par sa beauté.


Quels ateliers ou conférences as-tu suivis et quels sont ceux qui t’ont le plus marqué ?

Eloïse : J’ai eu l’occasion de suivre plusieurs ateliers et conférences dans divers domaines, allant de la découverte des problèmes à la conception de stratégies de marketing en passant par la création de prototype. Parmi ceux-ci, les ateliers axés sur le client, c’est-à-dire « la découverte du client » et la « validation du client » m’ont particulièrement plu, mais aussi la création de prototype.

Adrien : J’ai suivi toutes les conférences proposées, allant de la validation de l’idée de start-up à la présentation du pitch, en passant par la validation du client, du prototype, la réflexion sur le business model, le financement, et les stratégies de marketing. Chaque session était enrichissante et pleine d’enseignements.


Peux-tu me partager une expérience ou une activité qui vous a particulièrement inspirée ou appris quelque chose de nouveau ?

Eloïse : Une activité très intéressante était les interviews croisées entre groupes. Chaque groupe devait désigner un représentant pour aller interviewer les membres des autres groupes à propos de leur projet. L’objectif principal était d’obtenir des perspectives extérieures et des retours constructifs. Nous devions formuler des questions ouvertes pour encourager des discussions.

Adrien : Le tout premier jour, j’ai dû présenter mon idée de start-up, comme beaucoup d’autres participants. J’avais déjà constaté que mon idée suscitait de l’intérêt grâce à l’intranet mis en place par l’EIA avant l’événement. J’ai donc préparé un poster A1 pour présenter mon projet aux intéressés. Cette expérience m’a poussé à sortir de ma zone de confort et à parler de mon projet à des inconnus, ce qui m’a beaucoup appris.

Les rencontres et apprentissages des étudiants

As-tu eu l’occasion de rencontrer d’autres participants ? Pouvez-vous nous parler de quelques-unes de ces rencontres ?

Eloïse : Oui, j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux participants de différentes nationalités. Par exemple :

Kishen est un étudiant en dernière année de marketing à l’Université des Sciences Sociales de Singapour. Il a une certaine expérience, avec deux ans passés dans le commerce électronique et une année en développement commercial dans le secteur de l’énergie, notamment sur les véhicules électriques.

Verónica est une ingénieure en production et opérations avec une expérience en négociation, en gestion de processus et en gestion de projets. Passionnée par l’entrepreneuriat et le business, elle a poursuivi un Master en gestion des affaires.

Adrien : Oui, j’ai rencontré les membres de mon groupe avec lesquels j’ai travaillé pendant trois semaines. Parmi eux, il y avait une personne de Californie qui étudie la physique, un doctorant en droit humain venant du Brésil, un géographe de Lisbonne, et une étudiante en sciences informatiques de l’Université de Compiègne en France.


Sur quels types de projets avez-vous travaillé à l’EIA ?

Eloïse : Nous travaillions sur une application qui vise à rendre l’accès et la compréhension des nouvelles technologies et équipements agricoles plus faciles pour les agriculteurs. Nous réalisons une application ou l’agriculteur va pouvoir rechercher dans une barre de recherche la référence du produit ou alors en prenant le produit en photo, il trouvera une version simplifiée avec des vidéos de son manuel d’utilisation, ainsi nous aidons les agriculteurs à utiliser, dépanner et entretenir efficacement leur équipement. Cela améliore la productivité et réduit le gaspillage de ressources.

Adrien : J’ai travaillé sur un projet de prédiction des incendies en Amazonie. L’objectif était de développer un programme IA basé sur des données satellites, météorologiques et d’analyse d’images pour prédire les incendies, qu’ils soient naturels ou d’origine humaine.


Quels défis avez-vous rencontrés et comment les avez-vous surmontés ?

Eloïse : La création de concept entrepreneuriat, répondre à un besoin et solutionner un problème est un défi en soi. Ces défis, ont été surmonté grâce aux connaissances acquises durant les keynotes et les workshops de l’EIA, mais aussi du travail d’équipe réalisé.

Adrien : Monter une start-up est un défi en soi. Bien que l’EIA offre des connaissances précieuses à travers ses conférences, chaque nouvelle information était un apprentissage pour moi, venant d’un cursus en génie civil où tout cela était nouveau.


Quelles nouvelles compétences ou connaissances avez-vous acquises depuis le début de l’événement ?

Eloïse : Depuis le début de l’événement, j’ai acquis des compétences en identification des segments de marché et en création de personas pour mieux cibler les produits. J’ai également appris à élaborer des stratégies marketing pour atteindre et engager un public cible via les réseaux sociaux, le marketing de contenu et des campagnes publicitaires. Par ailleurs, j’ai développé des compétences en design et prototypage d’applications avec Figma, en modélisation économique pour assurer la viabilité d’un projet, et en compréhension des différentes sources de revenus et stratégies de monétisation. Enfin, j’ai approfondi mes connaissances sur la protection des idées et des marques, ainsi que sur les techniques de présentation percutantes pour convaincre des investisseurs, notamment en créant des pitch decks impactants et en me préparant aux questions des investisseurs.

Adrien : J’ai appris à développer un business model solide, à concevoir une technologie, à préparer et lancer une campagne marketing, à travailler sur un prototype, et à coordonner toutes ces compétences au sein d’un groupe pour pouvoir présenter l’idée devant des investisseurs.


En quoi cette expérience modifie-t-elle votre perspective sur l’entrepreneuriat et l’innovation ?

Eloïse : Cette expérience m’a permis de voir l’entrepreneuriat sous un angle beaucoup plus pragmatique. J’ai réalisé l’importance de l’adaptabilité et de la résilience, la valeur de l’expérimentation et l’importance d’une équipe soudée et motivée. Cela m’a également montré combien il est essentiel d’écouter constamment les retours du marché et des utilisateurs pour ajuster et améliorer un produit ou un service.

Adrien : Ayant un cursus en génie civil, plus scientifique par rapport aux autres étudiants de l’EIA, cette expérience m’a montré qu’il ne suffit pas d’être bon dans les chiffres et les sciences. Une idée extraordinaire n’a de valeur que si elle est bien vendue et communiquée.


Comment envisagez-vous d’appliquer les apprentissages de l’European Innovation Academy dans vos études ou futurs projets professionnels ?

Eloïse : J’ai pour projet futur de créer mon entreprise, toutes les connaissances acquises durant l’EIA vont m’aider à concrétiser ce projet.

Adrien : Je compte lancer mon entreprise un jour, et je pense que toutes les connaissances acquises durant l’EIA me prépareront au mieux pour cela.

Grâce à l’EIA, je peux maintenant poser ma candidature à l’événement des entrepreneurs de Porto « Cityxperiment« , où l’objectif est de proposer des améliorations durables pour la ville de Porto.