Alumni Day – Continent asiatique : Portrait de Louis, alumni de la promo 2019 et enseignant en Thaïlande
Dans cette page :
- Une expatriation pas toujours évidente
- Travailler en Thaïlande : ouvrir son champ des possibles
- Thaïlande, un pays où il fait bon vivre
- Parcours à CESI : école d’ingénieurs et école de la vie
À l’occasion de l’Alumni Day, Journée Mondiale des Alumni, du 13 au 28 mai 2023, CESI achève son tour du monde en Thaïlande avec Louis, alumni de la promo 2019 du campus d’Arras et actuellement enseignant à l’Université de Burapha dans la province de Chonburi.
C’est durant sa formation ingénieur généraliste à CESI que Louis a eu un coup de cœur pour la Thaïlande. Dans le cadre d’un stage à l’étranger de quatre mois et un stage de recherche de deux mois à la GISTDA, une agence et organisation de recherche spatiale thaïlandaise, l’alumni a pu découvrir la province de Chonburi. « Après être rentré de ces deux stages, je voulais absolument travailler à l’étranger. J’avais trois critères : un climat chaud, le coût de la vie abordable et une économie en plein boom. La Thaïlande cochait toutes ces cases ! », explique Louis.
Une expatriation pas toujours évidente
Son diplôme en poche, l’alumni a dû faire face aux difficultés du marché de l’emploi thaïlandais : « Cela a été très compliqué au début car il y a énormément de lois qui encadrent les emplois pour les étrangers en Thaïlande. Le salaire des ingénieurs étrangers ici est trois à quatre fois supérieur à celui d’un ingénieur thaïlandais, et la barrière de la langue peut porter préjudice aux candidats. Il faut donc vraiment savoir valoriser ses compétences ! ».
En raison des multiples contraintes liées au marché de l’emploi dans le secteur de l’industrie, Louis a été amené à reconsidérer son projet professionnel sur place, et a ainsi orienté ses recherches dans l’enseignement supérieur afin de pouvoir également bénéficier de la flexibilité de l’emploi du temps propre au métier d’enseignant en Thaïlande.
Il est alors embauché en 2020 en tant qu’enseignant en management de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique intelligente à l’Université de Burapha, mais ne pourra occuper son poste pleinement qu’un an après en raison de la crise du Covid.
L’alumni a profité de cette année à vide pour se former à d’autres compétences, et ainsi proposer ses services à des entreprises étrangères en tant que consultant en ingénierie et en trading en freelance.
Travailler en Thaïlande : ouvrir son champ des possibles
Avec la volonté de développer son projet entrepreneurial, Louis bénéficie d’horaires très flexibles puisqu’il dispense ses cours, entièrement en anglais, neuf heures par semaine.
Le reste de son temps est ainsi consacré à ses activités annexes : « Je fais énormément de choses à côté de mon emploi ! Je continue mon activité de trader et je suis en passe d’obtenir une certification en coding, domaine dans lequel je compte me former de façon plus approfondie », indique Louis.
Avec près de 143 000 expatriés, la Thaïlande est une terre de rencontre. Louis a ainsi pu croiser la route d’entrepreneurs français qui lui ont permis d’ajouter plusieurs cordes à son arc : « Grâce à cette rencontre, je propose également aujourd’hui des cours d’échec en ligne, discipline que je pratique depuis 20 ans, ainsi que des cours de coding ».
Les périodes de confinement ont été un véritable déclic pour l’alumni : « Je me suis rendu compte qu’avoir ma propose entreprise est vraiment quelque chose qui me plairait. Il s’agit pour moi du Graal en termes de réussite professionnelle ! ».
Louis a tout de même perçu quelques différences avec le secteur de l’ingénierie thaïlandais où les politiques sociales et certaines normes divergent : « Ici, toutes les solutions techniques et la réduction des coûts dans l’industrie ne font pas partie des priorités. Les entreprises embauchent énormément ! J’ai aussi remarqué que les standards sécurité et environnement ne sont pas très répandus en Thaïlande contrairement à la France », explique l’alumni.
Thaïlande, un pays où il fait bon vivre
Les différences culturelles et professionnelles n’empêchent pas l’alumni de profiter de sa vie d’expatrié dans un pays qui se distingue par sa qualité de vie.
Selon Louis, la Thaïlande a pour premier atout d’être un pays très dynamique : « J’ai l’avantage d’être dans un pays ultra dynamique, autant sur le marché de l’emploi qu’en termes d’économie locale. Ici, les salaires augmentent plus vite que l’inflation, ce qui permet d’avoir une superbe qualité de vie ! ».
Durant une expatriation, la dimension sociale peut être une difficulté majeure. Néanmoins, l’alumni se veut très rassurant à ce sujet : « La qualité de vie en Thaïlande est incomparable ! Les rues sont très vivantes à toute heure de la journée et les locaux sont très agréables. Il est très facile de se faire des amis ici, j’ai d’ailleurs réussi en peu de temps à me construire un cercle social ».
Un havre de paix où les contraintes de la vie quotidienne sont vites remplacées par des moments de plaisir : « Tout est plus simple ici, notamment la partie transport, qui me permet d’avoir plus de temps libre. J’en profite pour pratiquer beaucoup de sport, le sport étant une vraie religion ici en Thaïlande ! », indique Louis.
Parcours à CESI : école d’ingénieurs et école de la vie
Tout comme les autres alumni interrogés précédemment, Louis conserve un très bon souvenir de ses années passées à l’école d’ingénieurs et souligne les atouts majeurs de CESI : « Pour moi, l’alternance c’est vraiment l’école de la vie ! Je garde un très bon souvenir de ma formation à CESI, la façon dont le cursus était fait, le fait que l’on soit poussé hors de notre zone de confort, etc. Je m’en rends vraiment compte à l’heure actuelle car cela m’a permis de développer des compétences essentielles dans la vie professionnelle ».
L’autonomie, compétence acquise pendant sa formation, et soulignée par d’autres alumni, a permis à Louis de développer d’autres qualifications, externes au secteur de l’ingénierie, et au service de son entreprise.
L’alumni a gardé contact avec plusieurs camarades de promotion, expatriés eux aussi, ainsi qu’avec l’école avec laquelle il souhaiterait développer des partenariats internationaux : « Je pense qu’il est primordial d’exploiter la position géographique des alumni et leurs compétences aux services de partenariats. Le réseau alumni est véritablement un réseau d’experts dans leur domaine ! Étant entrepreneur en parallèle de mon poste d’enseignant, je serai ravi de pouvoir développer des projets avec d’autres alumni », ajoute Louis.
Aujourd’hui, Louis ne quitterait pour rien au monde la Thaïlande, où le rythme et la qualité de vie concordent avec ses projets entrepreneuriaux.