Ilyass Abouelaziz, enseignant chercheur de CESI LINEACT à la conférence ESIT en Thaïlande
Dans cette page :
- Le but de la mission en Thaïlande
- Valoriser les formations à l’international
- Intervention à la ESIT
- Un sujet important et d’actualité
Ilyass Abouelaziz, enseignant-chercheur à CESI, a récemment eu l’honneur d’être invité par l’Université King Mongkut’s of Technology North Bangkok (KMUTNB) en Thaïlande. Dans le cadre de cette invitation internationale, il a représenté notre école d’ingénieurs lors d’une conférence à laquelle ont assisté des étudiants, des doctorants et des enseignants-chercheurs.
Quel était le but de votre mission en Thaïlande ?
Ma mission principale était de participer à la conférence ESIT (Conference of Engineering Science and Innovative Technology). Durant cet événement, j’ai présenté les travaux de recherche que j’ai réalisé. J’étais face à un vaste public comprenant notamment des doctorants. Le travail de recherche que j’ai présenté était sur l’Intelligence Artificielle et la photogrammétrie (le scan 3D), sur les bâtiments intelligents pour la prévision énergétique. J’ai aussi eu l’occasion de visiter le siège de Campus France à Bangkok ainsi que l’Université de Kasetsart pour présenter l’école et donner plus d’informations sur CESI aux étudiants thaïlandais.
Selon vous, pourquoi est-il important de valoriser les formations à l’international et notamment celles de CESI ?
À CESI, nous avons une collaboration avec l’Université KMUTNB en Thaïlande. Nous souhaitons donc valoriser ce partenariat et présenter nos formations aux étudiants thaïlandais. Ce déplacement fut un succès car nous recevrons bientôt des étudiants de l’Université. Au total, il y’en aura huit qui viendront dans notre école d’ingénieurs : deux à Dijon et à Nancy, ainsi que quatre à Strasbourg.
Il est important de valoriser la notoriété de l’école au niveau international, pour accueillir de nouveaux étudiants et renforcer nos partenariats avec des universités. C’est très important aussi pour la recherche, car chaque année nous recevons des chercheurs qui viennent d’autres pays. Tous ces éléments permettent de donner à CESI une dynamique à l’échelle nationale et internationale.
L’issue de ma visite à l’université de Kasetart a été très bonne. Une collaboration de recherche CESI LINEACT et Kasetart University sera créée ainsi qu’au niveau pédagogique. C’est intéressant car par la suite on aura besoin de stagiaires, de thésards et d’enseignants-chercheurs thaïlandais pour créer des partenariats de recherche à CESI. En février 2024, nous avons commencé à faire des réunions pour organiser des échanges internationaux avec des chercheurs.
Pouvez-vous de manière très simple, nous dire en quoi consiste le sujet que vous avez abordé durant le ESIT?
La thématique de recherche de la conférence était sur l’Intelligence Artificielle et l’écologie en général. Dans mes projets de recherche, je m’intéresse principalement aux bâtiments intelligents et plus particulièrement à la décarbonisation. Je cherche des solutions pour réduire l’effet carbone dans les bâtiments en intégrant des techniques comme l’Intelligence Artificielle et la photogrammétrie (le scan 3D) pour atteindre cet objectif.
On effectue des scans des bâtiments avec des scanners lasers ou des drones. Dès que la maquette numérique du bâtiment est réalisée, on a les données météorologiques. Celles-ci nous permettent d’appliquer l’Intelligence Artificielle pour réduire la production énergétique du bâtiment.
Pourquoi est-ce un sujet important et d’actualité ?
C’est un sujet d’actualité, car améliorer la production énergétique est un des enjeux technologiques d’aujourd’hui. C’est intéressant d’intégrer l’intelligence artificielle pour réduire l’effet carbone dans les bâtiments intelligents. L’IA offre des opportunités remarquables pour résoudre des problèmes complexes, automatiser des tâches fastidieuses et améliorer notre qualité de vie de manière significative.
En intégrant des systèmes IA les bâtiments intelligents peuvent surveiller et ajuster leur consommation énergétique en temps réel, optimisant ainsi leur fonctionnement pour minimiser les émissions de carbone.
Grâce à des algorithmes sophistiqués, les bâtiments peuvent anticiper les besoins énergétiques et prendre des décisions éclairées, que ce soit en ajustant le chauffage et la climatisation, en gérant l’éclairage ou en optimisant l’utilisation des appareils électriques