CESI renforce ses partenariats internationaux avec le Kenya et le Ghana
Dans cette page :
- Partenariats existants et opportunités pour les étudiants
- Préparer sa mobilité internationale
- Évaluation et perspectives de coopération internationale
De la mobilité étudiante aux collaborations en recherche, CESI ouvre de nouvelles perspectives pour ses étudiants et partenaires. Découvrez les échanges, les double diplômes et les initiatives communes qui façonnent l’avenir de l’éducation internationale, dans cette interview de Lied Ruth, Responsable des relations internationales à CESI, Direction Régionale.
Partenariats existants et opportunités pour les étudiants
Est-ce que les universités au Kenya et au Ghana ont déjà des partenariats avec CESI ?
Oui, en effet. Nous avons des partenariats avec plusieurs universités au Kenya, telles que Dedan Kimathi University of Technology, Strathmore University et Technical University of Kenya.
Au Ghana, nos partenaires incluent KNUST (Kwame Nkrumah University of Science and Technology), et ASHESI. Nous sommes également en train d’établir un partenariat avec University of Cape Coast au Ghana.
Est-ce qu’il existe des coopérations académiques spécifiques ou des programmes d’échanges en cours ?
Oui, nous avons mis en place plusieurs accords académiques avec nos partenaires. Par exemple, avec ASHESI, KNUST, Dedan Kimathi University et Strathmore University, nous avons des learning agreements qui permettent des échanges académiques sur un semestre, dans les deux sens. Nous envoyons nos étudiants chez nos partenaires, et réciproquement, ils nous envoient leurs étudiants en échange.
Cette année, nous avons accueilli des étudiants d’ASHESI, et depuis deux ans, des étudiants et apprentis de CESI effectuent des stages au laboratoire de Dedan Kimathi University. Nous avons aussi envoyé des étudiants à Technical University of Kenya et ASHESI pour effectuer leur mobilité internationale en laboratoire de recherche. Enfin, cet automne, un étudiant est parti en échange académique à Strathmore University.
Chaque année notre Summer School « Bim for Sustainable Construction » accueille également des étudiants ghanéens pour une expérience académique et culturelle en France.
De plus, nous avons un programme de double diplôme avec Strathmore University. Les étudiants qui obtiennent un Bachelor en informatique peuvent postuler pour continuer leur formation à CESI, en Master’s Degree of Computer Science enseigné en anglais pour obtenir leur diplôme d’ingénieur en deux ans.
Y a-t-il des partenariats pour l’échange de professeurs ou des projets de recherche collaboratifs ?
Oui, absolument. Nous avons reçu plusieurs professeurs de nos universités partenaires, par exemple de l’Université à Strathmore, Professeur Julius Butime, doyen du département de Computer Science et ingénierie, ainsi que Dr. Joseph Orero, qui a visité plusieurs campus de CESI (Rouen, Nanterre et Strasbourg) l’année dernière pour établir des liens avec nos chercheurs.
Grâce aux liens créés via les stages de recherche, nous avons établi des liens avec les chercheurs de Dedan Kimathi University Le laboratoire CESI LINEACT travaille actuellement sur plusieurs appels à projets Horizon avec Dedan Kimathi University et le département mécatronique.
De plus, nous avons accueilli Professeur Paul Wambua, doyen adjoint à TUK (Technical University of Kenya), qui a participé à notre International Week à CESI campus de Nancy pour donner des cours sur les systèmes embarqués et a visité le campus de Rouen pour échanger avec les chercheurs de CESI LINEACT.
Nous accueillons également plusieurs stagiaires qui font des travaux de recherche avec nos chercheurs. Une étudiante de Technical University of Kenya effectue actuellement un stage de recherche à CESI campus d’Arras avec un chercheur LINEACT sur l’optimisation d’énergétique d’un nano-grid avec multi source d’énergies. Et une étudiante de Dedan Kimathi à CESI campus de Nanterre effectue un séjour académique combiné avec un projet de recherche. Elle participe à l’option Business Unit Manager en anglais avec les étudiants de CESI et fait un projet de recherche.
Quelles sont les conditions pour que les étudiants participent aux échanges avec ces universités partenaires ?
Les critères de sélection sont définis en collaboration avec nos partenaires. Les étudiants kenyans et ghanéens souhaitant effectuer une mobilité ou poursuivre les études à CESI doivent être inscrits dans des programmes scientifiques ou d’ingénierie en adéquation avec nos programmes. Par exemple, pour postuler à notre Master’s Degree of Computer Science, un étudiant doit être en dernière année d’un Bachelor en Computer Science qui dure 4 ans. S’ils ont quelques notions en français, c’est un plus, mais n’est pas indispensable pour candidater. Il faut avoir un niveau A1 au début de la formation.
Pour nos étudiants qui souhaitent partir, nous nous assurons que le programme qu’ils suivent soit compatible avec celui de nos partenaires (par exemple, informatique, génie civil, industrie ou génie mécanique) et qu’ils aient un bon niveau en anglais et puissent bien présenter CESI à l’international.
Existe-t-il des bourses ou financements disponibles pour les étudiants ?
Oui, pour les étudiants de Kenya et Ghana qui souhaitent venir en échange à CESI, il existe des bourses de mobilité croisée via le dispositif piloté par le Ministère de l’enseignement supérieur. Par exemple, nous avons pu offrir des bourses à 7 étudiants kenyans pour les aider à couvrir leurs frais de séjour en France, y compris les billets d’avion aller-retour et bénéficier de l’accompagnement de l’ambassade pour les démarches administratives. Avec l’ambassade du Ghana, on a pu accueillir 3 étudiants en mobilité croisée bénéficiant de ce dispositif.
Une condition importante de ce dispositif est de démontrer que nous envoyons nos étudiants dans les pays partenaires et que la mobilité n’est pas unidirectionnelle. Nous sommes très heureux de constater l’intérêt grandissant de nos étudiants pour destinations, notamment vers nos partenaires universitaires. Nos étudiants peuvent postuler aux bourses régionales ainsi qu’au programme Erasmus+. De plus, le Ghana et le Kenya ont été choisis comme destinations prioritaires pour ces bourses.
Préparer sa mobilité internationale
Quelles démarches administratives doivent effectuer les étudiants de CESI lorsqu’ils partent en échange ?
Les étudiants doivent faire une demande de visa auprès des ambassades qui se trouvent à Paris pour leur destination. Il est fortement recommandé de commencer les démarches plusieurs mois à l’avance. En outre, ils doivent consulter les consignes sanitaires sur le site du ministère des Affaires étrangères, car certains vaccins, comme celui contre la fièvre jaune, hépatite A ou B, sont fortement recommandés.
Si les étudiants partent en stage, il faut également une convention de stage, et la demande de bourse Erasmus+ peut être envisagée. Les étudiants doivent aussi obtenir la validation des cours ou des missions par leurs responsables académiques pour faire valider leur semestre à l’étranger.
Les crédits obtenus à l’étranger sont-ils facilement transférables ?
Oui, tout à fait. Les étudiants inscrits chez nos partenaires suivent les cours en tant qu’étudiants à temps plein et obtiennent 30 crédits ECTS pour un semestre. Ce nombre de crédits est conforme aux exigences de CESI pour un semestre d’études à l’international.
Y a-t-il des programmes d’accueil pour les étudiants étrangers dans ces universités partenaires ?
Oui, la plupart de nos universités partenaires organisent des semaines d’intégration pour les étudiants étrangers avant le début de leurs cours. Cela inclut une aide pour la recherche de logement. Par exemple, ASHESI, Strathmore et Dedan Kimathi proposent des résidences universitaires sur le campus ou travaillent avec des partenaires locaux pour trouver des logements à proximité du campus.
Évaluation et perspectives de coopération internationale
Comment évaluez-vous le succès de ces coopérations ?
Les retours des étudiants qui ont participé aux échanges sont très positifs. Ils sont ravis de leur expérience, tant sur le plan académique que social. Ils découvrent de nouvelles cultures, pays, améliorent leur niveau d’anglais, et acquièrent une expérience professionnelle précieuse.
Cette année, nous avons envoyé une dizaine d’étudiants au Kenya pour les séjours académiques et stages au laboratoire, et entre 5 et 6 étudiants au Ghana. Les étudiants sont très satisfaits de leur séjour et nous avons remarqué un intérêt croissant pour ces destinations chaque année.
Quelles sont les perspectives d’évolution de ces partenariats dans les prochaines années ?
Nous souhaitons continuer à développer ces partenariats et à collaborer avec les ambassades pour accueillir davantage d’étudiants en échange académique en utilisant le dispositif de la bourse.
Nous explorons également la possibilité de signer un double diplôme avec Technical University of Kenya. Nous espérons de pouvoir accueillir pour la première fois les étudiants pour un échange académique de KN UST de Ghana. Et d’élargir notre partenariat avec ASHESI pour offrir un parcours de poursuite d’études en double diplôme. Enfin, nous envisageons de postuler à des fonds Erasmus+ MIC pour financer des bourses pour des étudiants kenyans et ghanéens qui souhaiteraient venir étudier à CESI pendant un semestre.
Nous continuons à maintenir un lien étroit avec nos partenaires, notamment dans le domaine de la recherche collaborative. Un projet est en cours d’étude avec Dedan Kimathi University, et nous espérons pouvoir accueillir encore plus de professeurs en tant que visiting professors, pour favoriser les échanges pédagogiques et l’enseignement de nouvelles pratiques.