Mobilité internationale : l’expérience unique de 4 étudiants aux États-Unis, en Tanzanie, en Suisse et en Angleterre
Dans cette page :
- S’ouvrir au monde : Alexandre raconte sa mobilité internationale aux États-Unis
- S’engager et grandir : l’aventure humanitaire de Quentin en Tanzanie
- Explorer la diversité : une immersion multiculturelle en Suisse avec Emma
- Au cœur des grands projets : l’expérience anglaise de Rémi dans le secteur du BTP
La mobilité internationale à CESI est un élément clé du parcours de nos étudiants ingénieurs, particulièrement lors de la quatrième année de leur cursus. Cette expérience à l’étranger d’une durée minimale de 12 semaines permet aux étudiants de développer des compétences linguistiques et interculturelles, tout en vivant une expérience professionnelle enrichissante. Découvrez les témoignages de quatre étudiants du campus CESI d’Aix-en-Provence qui ont vécu cette aventure aux États-Unis, en Suisse, en Angleterre et en Tanzanie.
S’ouvrir au monde : Alexandre raconte son stage humanitaire aux États-Unis
- Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Alexandre, j’ai 22 ans. Je suis actuellement en cinquième année de formation d’ingénieur BTP en alternance à Aix-en-Provence. Dans le cadre de mes études, j’ai eu l’opportunité de réaliser un stage de trois mois en mobilité internationale, une étape indispensable pour valider mon diplôme.
- Peux-tu nous parler de ton expérience à l’étranger ?
J’ai effectué ma mobilité internationale au sein d’une association humanitaire appelée « All Hands And Hearts (AHAH) ». Cette organisation mène des programmes d’aide et de reconstruction dans plusieurs pays. J’ai été envoyé aux États-Unis, plus précisément à Fort Myers, en Floride.
À mon arrivée, j’étais assez stressé à l’idée de me retrouver seul dans un environnement où l’on parle une langue que je ne maîtrise pas complètement. Ce qui m’a particulièrement surpris, c’est la rapidité avec laquelle la barrière de la langue s’est estompée, ainsi que la facilité avec laquelle j’ai pu nouer des liens avec les autres. Quelques jours après mon arrivée, des collègues de ma promotion m’ont rejoint, ce qui a encore simplifié mon intégration.
Mon travail sur place consistait à réparer des maisons endommagées par la tempête Ian en 2022. Pour réussir, j’ai dû m’adapter à plusieurs défis, comme l’utilisation des unités de mesure locales, une méthodologie de travail différente et un vocabulaire technique spécifique à chaque étape.
Cette expérience a aussi été l’occasion pour moi de voyager : j’ai pu découvrir New York, où j’ai passé cinq jours, ainsi que Porto Rico, également pendant cinq jours.
- Comment CESI t’a accompagné dans cette expérience ?
CESI m’a accompagné tout au long du processus en me fournissant l’ensemble des documents nécessaires pour gérer les aspects administratifs. Cela comprenait la mise en veille de mon contrat d’alternance, la convention de stage et les dossiers pour effectuer les demandes de bourses. Cet accompagnement a été essentiel pour simplifier les démarches et me concentrer sur mon expérience.
- Quel conseil donnerais-tu à un étudiant qui hésite à partir étudier à l’étranger ?
« N’hésite pas ! ». C’est une expérience unique à vivre, car elle nous sort de notre zone de confort et nous pousse à nous adapter à un environnement totalement nouveau. Bien sûr, le début peut sembler intimidant, car on se retrouve loin de nos repères habituels. Cependant, grâce aux activités, aux contacts réguliers avec nos proches et aux voyages que l’on peut réaliser, on apprend à profiter pleinement de cette aventure. Les mois passent beaucoup plus vite qu’on ne le pense et chaque instant devient une opportunité d’apprentissage et d’épanouissement.
S’engager et grandir : l’aventure humanitaire de Quentin en Tanzanie
- Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Quentin, j’ai 23 ans. Je suis en formation pour obtenir un diplôme d’ingénieur dans le secteur du bâtiment. Mon alternance se déroule au sein d’un bureau d’études structure. Dans le cadre de mon cursus, j’ai effectué une mobilité internationale en Tanzanie.
- Peux-tu nous parler de ton expérience à l’étranger ?
Mon voyage a été une aventure à la fois enrichissante et inoubliable. Le séjour a duré 12 semaines. Dès mon arrivée, j’ai été profondément marqué par la chaleur humaine et les sourires des habitants. Cependant, l’adaptation a demandé un certain temps : il m’a fallu m’habituer au climat, aux différences culturelles et à un mode de vie très éloigné de mes repères habituels.
Sur le plan culturel, l’immersion a été totale. J’ai eu l’occasion de découvrir les danses traditionnelles, de parcourir les marchés locaux et de partager de riches échanges avec les Tanzaniens.
Cette expérience n’a pas été sans défis. Il a fallu surmonter la barrière de la langue, composer avec des ressources limitées sur les chantiers et gérer l’émotion face aux réalités difficiles de l’enfance abandonnée. Ces obstacles m’ont appris à m’adapter, à travailler efficacement en équipe et à maintenir une perspective positive en toutes circonstances.
- Que retiens-tu de cette aventure ?
Cette aventure m’a donné une grande leçon d’humilité et de gratitude. Elle m’a permis de comprendre l’importance de l’entraide et qu’il est possible d’avoir un impact, même à petite échelle. Elle m’a également appris à sortir de ma zone de confort et à m’ouvrir aux autres sans jugement.
Sur le plan personnel, cette expérience a transformé ma perspective sur mes priorités et mes valeurs. J’ai aussi développé des compétences clés comme la gestion de projet, l’adaptabilité ainsi qu’une plus grande confiance en moi.
- Quel conseil donnerais-tu à un étudiant qui hésite à partir étudier à l’étranger ?
Foncez ! Partir à l’étranger est une opportunité unique pour grandir, découvrir de nouvelles cultures et acquérir des compétences. Sans cette mobilité, je n’aurais pas pu vivre toutes ces expériences.
Il est naturel d’avoir des appréhensions mais chaque défi relevé devient une victoire personnelle. Mon conseil serait de bien vous préparer : renseignez-vous, organisez-vous et restez ouvert à l’inconnu. En fin de compte, cette expérience transforme non seulement votre vision du monde mais aussi celle de vous-même.
Explorer la diversité : une mobilité multiculturelle en Suisse avec Emma
- Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Emma, j’ai 23 ans et je suis en dernière année du cycle ingénieur en bâtiment et travaux publics. J’étudie sur le campus CESI d’Aix-en-Provence.
- Peux-tu nous parler de ton expérience à l’étranger ?
Mon séjour a duré 12 semaines et s’est déroulé en Suisse dans une autre école d’ingénieurs. L’établissement se trouvait dans une région de Suisse où trois langues nationales sont parlées : français, allemand et italien. Heureusement, il y avait des personnes francophones sur place, ce qui m’a beaucoup aidée à m’intégrer rapidement.
Pendant ce séjour, ma plus belle rencontre a été ma tutrice de stage. Elle s’est montrée bienveillante, à l’écoute et m’a accordé sa confiance tout au long de ma mobilité. Grâce à son soutien constant et ses encouragements, j’ai pu repousser mes limites et aller au-delà de mes attentes.
- Que retiens-tu de cette aventure ?
Cette expérience m’a énormément apporté, notamment sur le plan de la confiance en moi. J’ai appris à concevoir et à mener un plan d’action pour un projet de recherche, ce qui a renforcé mes compétences en gestion de projet. Par ailleurs, j’ai élargi mon réseau professionnel, et je vais prochainement publier mon premier article scientifique.
- Quel conseil donnerais-tu à un étudiant qui hésite à partir étudier à l’étranger ?
Il est normal de ressentir une certaine appréhension à l’idée de quitter un environnement familier. Cependant, l’expérience vaut largement cette peur initiale. Mon conseil principal serait de bien se renseigner sur le pays avant de partir, afin de maîtriser les bases pour se sentir plus à l’aise dès l’arrivée.
Au cœur de grands projets internationaux : l’expérience anglaise de Rémi dans le secteur du BTP
- Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Rémi, j’ai 25 ans et je suis étudiant en cinquième année de cycle ingénieur BTP. Dans le cadre de la mobilité internationale requise en quatrième année du cursus d’ingénieur, je suis parti en Angleterre.
- Peux-tu nous parler de ton expérience à l’étranger ?
Pour ma mobilité internationale, j’ai passé trois mois en Angleterre. J’y ai travaillé sur le projet HS2, une nouvelle ligne TGV reliant Londres au nord du pays.
En découvrant le travail et la vie en Angleterre, j’ai pu comparer les méthodes entre les deux pays. En Angleterre, les grands projets impliquent généralement davantage d’acteurs, ce qui allonge les processus de validation et les délais de réalisation des tâches. Cette organisation limite parfois la flexibilité et la productivité, ce qui a impacté mon travail au début. Cependant, grâce à mes connaissances des normes françaises, j’ai rapidement été considéré comme un véritable ingénieur travaux pour le reste de ma mission.
Sur le plan culturel, j’ai constaté que les Anglais accordent une grande importance aux horaires et à la séparation entre vie professionnelle et vie personnelle. Ils peuvent paraître réservés au premier abord, mais une fois le contact établi les échanges deviennent beaucoup plus chaleureux. Les sorties organisées après le travail ont été d’excellentes occasions de renforcer les liens avec l’équipe et de m’intégrer pleinement.
Cette mobilité internationale m’a appris que, malgré les différences de langue et de culture, il est toujours possible de trouver des points communs et de créer une bonne cohésion d’équipe.
- Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?
Cette mobilité internationale m’a permis de sortir de ma zone de confort et de mieux comprendre mes capacités d’adaptation face à des situations nouvelles. À la fin de mon séjour, on m’a même proposé de continuer à travailler sur le projet après l’obtention de mon diplôme. Cette opportunité représente une perspective professionnelle que je n’aurais probablement pas envisagée sans cette expérience.
- Quel conseil donnerais-tu à un étudiant qui hésite à partir étudier à l’étranger ?
Je dirais qu’il ne faut pas hésiter à se lancer. Les grands groupes français sont présents dans le monde entier et impliqués dans des projets très variés. N’hésitez pas à les contacter, car la plupart disposent de procédures bien rodées pour accueillir des étudiants internationaux. Cependant, soyez conscient que les démarches initiales peuvent être longues et nécessitent un suivi régulier pour s’assurer qu’elles aboutissent.
La mobilité internationale, au cœur de l’expérience étudiante à CESI
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