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Dans le cadre du partenariat entre CESI et l’Université de Québec en Outaouais, Julien nous fait part de son expérience internationale en pays francophone

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Dans le cadre de la Journée Internationale de la Francophonie, CESI souhaite mettre à l’honneur la diversité, tant culturelle que professionnelle, de peuples partageant la même langue. En s’engageant en partenariat avec l’Université du Québec en Outaouais, CESI a la volonté d’offrir à ses étudiants l’opportunité d’enrichir leur formation avec une vision internationale et multiculturelle du secteur des ressources humaines.

Témoignage de Julien

Originaire du sud de la France, Julien a rejoint CESI en 2021 pour y effectuer sa deuxième année de Master au sein du programme Manager du développement des Ressources Humaines en alternance. Depuis ce mois de janvier, et ce jusqu’en mai, Julien a décidé de poursuivre sa formation à CESI en réalisant un double diplôme au sein d’un pays francophone, en partenariat entre l’école et l’Université de Québec en Outaouais. Effectuant là-bas un D.E.S.S. en relations industrielles et en ressources humaines, Julien nous expose ses intérêts pour cette formation, ses découvertes culturelles, et l’apport que cet échange lui a apporté.

Ayant effectué de multiples stages, missions de consulting, et une alternance dans le secteur des ressources humaines, Julien a souhaité rejoindre le double diplôme CESI en partenariat avec l’UQO pour compléter sa formation avec un volet universitaire, tout en y apportant un aspect international.

Au sein de CESI, le parcours en alternance m’a fait monter significativement en compétences professionnelles. À l’issue de mon master, j’ai ressenti le besoin de compléter mon cursus en y implémentant une nouvelle façon de concevoir les Ressources Humaines, dans un but d’un développement de connaissances […] et surtout pour développer un sens critique sur ce que j’avais pu voir lors de mes précédentes expériences scolaires et professionnelles en France.

Julien

Cet aspect international des ressources humaines a mené Julien à découvrir une autre vision de ce secteur. Alors que la vision théorique est très semblable à la vision française, elle se différencie quant au volet juridique, qui se concentre en France sur le Code du Travail.

« Au Canada, c’est davantage axé sur la « common law », avec une place prépondérante de la jurisprudence. […] La convention collective vient régir toutes les règles et normes de l’entreprise. Le poids des syndicats et des partenaires sociaux est par conséquent bien plus important que sur notre schéma français. Pour donner un exemple clair, le principe juridique est que le groupe prévaut sur l’individu. Cela laisse moins de marge de manœuvre pour une politique de gestion des ressources humaines individualisée en venant valoriser les caractéristiques individuelles de l’employé » nous explique Julien.

D’un point de vue culturel, Julien nous fait part de certaines ressemblances et différences avec la France, insistant sur l’influence de la culture francophone au Québec.

Son intégration a donc été grandement facilitée par le partage de la même langue, même s’il est à noter que certaines expressions sont propres à l’usage québécois. De par ses premiers mois au Canada, Julien nous en a présenté quelques-unes :

  • Accrocher ses patins → abandonner
  • Avoir les mains pleines de pouces → être maladroit
  • Chiquer la guenille → pour désigner une personne qui râle
  • Être assis sur son steak → pour désigner une personne qui ne fait rien
  • Tirer une bûche → dire à une personne de s’asseoir
  • Toutter de la haine → klaxonner
  • Frapper son Waterloo → rencontrer un obstacle

Enfin, Julien fait part d’optimisme quant à l’avenir professionnel s’offrant aux jeunes diplômés des ressources humaines au Québec :

« La pénurie de main d’œuvre dans le pays fait que pour les 10-15 prochaines années ils auront besoin de profils qualifiés, cela permet aussi à des jeunes diplômés d’exercer des responsabilités qui seraient inimaginables en France, en partie du fait de la croyance souvent fausse qu’âge = compétences ».

Partager la même langue que son pays d’accueil a permis à Julien de s’intégrer aisément tout en se livrant à de belles découvertes culturelles et linguistiques !