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Virginie Huguel, Directrice Développement Entreprises de CESI, nous parle de son parcours et des enjeux pour le marché de la formation ! 

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Depuis août dernier, Virginie Huguel est Directrice Développement Entreprises et membre du Comité Exécutif de l’école d’ingénieurs CESI. Pour elle, rejoindre CESI a été une évidence qui rentre parfaitement dans la continuité de son parcours professionnel. Découvrons qui est cette femme au rôle stratégique pour l’école d’ingénieurs.

Peux-tu nous décrire ton parcours ?

Depuis que je suis petite, je passe mon temps dans les usines. Mon père était un industriel qui dirigeait une entreprise d’attelage automobile. Mes premiers stages se sont déroulés dans son entreprise. J’ai baigné dans le secteur industriel et très jeune je savais déjà ce qu’était un poste de soudage, un banc d’essai ou un bureau d’étude !

Après l’obtention de mon diplôme à l’Ecole Supérieure de Commerce de Grenoble, je me spécialise très rapidement dans le secteur de la formation. Au sein de Xerox, j’ai intégré les services de Ressources Humaines et travaillé alors auprès des écoles sur la promotion de l’entreprise. Par la suite, j’ai rejoint Acadomia avec pour mission de développer des parcours pour de jeunes étudiants.

Je me suis lancée ensuite dans une aventure entrepreneuriale qui a duré 2 ans. J’ai créé un cabinet de coaching à destination des étudiants et des entreprises. Par la suite, je suis devenue Responsable des Relations Entreprises à Neoma Business School où je pilotais notamment les relations partenariales pour les formations Executive. J’ai pris ensuite la direction régionale de l’ADEFIM (OPCA de l’industrie de la métallurgie) en Champagne-Ardenne. Lorsque l’ADEFIM / OPCAIM est devenu l’OPCO 2i, j’ai obtenu le poste de Directrice du Développement de l’offre de services au national pour les 32 branches industrielles couvertes. J’ai participé au développement du secteur de l’alternance, des TPE/PME et j’ai aussi, au sein de cette direction, développé les relations et des projets de formation de groupes et grands comptes.

En plein COVID et confinement, j’ai été particulièrement mobilisée pour accompagner les entreprises inter-industrielles avec notamment le FNE formation. Tout naturellement j’ai rejoint CESI en août dernier en qualité de directrice développement entreprises. Travailler à nouveau pour le secteur de l’industrie, découvrir le BTP, l’informatique et le numérique ont été des facteurs importants pour moi. Surtout je souhaitais revenir dans le secteur de l’enseignement supérieur afin de valoriser des initiatives liées à la Recherche, à l’international, de renforcer les relations avec les entreprises en intégrant une grande école reconnue par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieur) et la CGE (Conférence des Grandes Ecoles).

Quelles sont tes missions à CESI ?

Je veux travailler main dans la main avec les équipes régionales afin de consolider les liens historiques que CESI entretient avec les entreprises. Ce qui me plaît c’est d’évoluer sur des thèmes environnementaux et industriels.  CESI est un acteur très fort sur ces sujets. En concertation avec le COMEX, je désire également développer de nouveaux produits de formation pour l’offre continue en mettant en avant ces enjeux de transitions technologique et écologique, d’innovation, de data, au service de la performance industrielle sans oublier les produits en management et RH dans un environnement industriel. L’objectif est de répondre aux problématiques actuelles et futures des entreprises et à leurs besoins en formation et en recrutement. Pour accompagner leur transformation, CESI s’appuie sur son laboratoire de recherche et d’innovation CESI LINEACT.

Comment vois-tu évoluer le secteur de la formation ?

Les entreprises vont se retrouver face à des enjeux capitaux dans le futur. Elles devront être attractives, agiles, auront besoin de recruter tout en adaptant leur marque employeur afin notamment d’attirer de jeunes talents, de les garder et de fidéliser leurs collaborateurs.  En répondant par la montée en compétences des salariés, en les formant, les entreprises seront davantage prêtes à répondre à ces tensions, à réagir face aux impacts environnementaux et numériques. 

L’actualité nous le montre avec l’exemple du marché des batteries et des gigafactories. Celui-ci représente un enjeu économique majeur pour l’industrie automobile. Les besoins en compétences sont identifiés, ils concernent les ingénieurs et les managers responsables. Ils seront en première ligne pour accompagner les salariés. Sans ingénieurs formés, cette filière ne pourra atteindre cet objectif. Pour répondre aux enjeux de cette fillière, CESI est prête avec des formations techniques notamment en lien avec l’Ecole de la Batterie. Des programmes de formation sur les batteries sont développées, comprenant des méthodes d’enseignement innovantes basées sur des ateliers inter-niveaux, du mentorat, du digital, avec l’utilisation de jumeaux numériques, de simulations dynamiques ou encore de réalité virtuelle. Je crois à ces méthodes pour répondre au secteur de la formation plus largement.   

Plus globalement, je voudrais arriver à faire évoluer les compétences des salariés de manière générale (étudiants, adultes et seniors). Ce sont des enjeux qui m’animent et sur lesquels je souhaite travailler à CESI !

J’aime l’humain. Ce qui me fait me lever le matin c’est d’être avec les équipes et de travailler tous ensemble. C’est capital de créer des projets collaboratifs qui aboutiront à des solutions pour CESI. Ce poste va me permettre de m’épanouir !

Virginie Huguel