À la rencontre de Maxime, ancien élève-ingénieur et aujourd’hui entrepreneur !

À la rencontre de Maxime Buche

Pouvez-vous revenir sur votre parcours à CESI ?

Après l’obtention d’un DUT mesure physique en 2009, j’ai intégré le cycle ingénieur généraliste en alternance avec l’option « maintenance », menée en partenariat avec la SNCF. En 5è année, j’ai choisi comme parcours métier ou option « gestion de projets » et j’ai réalisé mon apprentissage au sein d’Areva.

Pourquoi avez-vous choisi cette option en dernière année du cycle ingénieur ?

Après mes deux premières années en cycle ingénieur en partenariat spécifique, je me suis rendu compte que l’exploitation d’usine n’était pas faite pour moi. Ce qui me plaisait principalement c’était de partir de rien et de créer ; d’inventer voire d’innover. Cela m’a ainsi poussé à changer d’option, puis d’entreprise en dernière année pour me consacrer au management de projets.

Comment êtes-vous arrivé vers l’entrepreneuriat ?

A la sortie de l’école d’ingénieur, j’ai travaillé pour une société de consulting en management de projet pendant 3 ans, je répondais ainsi aux missions qui m’étaient confiées pour ses clients. Une certaine lassitude s’installe au fil des mois, le sens du métier que j’effectue se perd, mon rôle et la finalité de mon travail ne me satisfont plus. A ce moment-là, une chose indispensable manque à mon épanouissement professionnel : avoir un rôle impactant dans une organisation.

En perpétuelle quête de sens dans mon travail, je décide de partir voyager 6 mois à l’étranger dans l’objectif de prendre du recul, me challenger… En revenant en France, il était impossible pour moi de reprendre le cours de mon ancienne vie et l’opportunité de rejoindre une équipe naissante sur un projet entrepreneurial s’est présentée.

Pouvez-vous nous parler de votre projet entrepreneurial et nous présenter votre entreprise ?

Enerpro Biogaz naît en 2016 ! Le projet consiste à proposer une offre de systèmes servant à valoriser les déchets organiques (l’effluent d’élevage, les résidus de culture, biodéchets, eaux usées…) et donc, d’utiliser ces matières qui sont destinées à être perdues ou alors, peu valorisées, et d’en faire à la fois de l’énergie renouvelable mais aussi du fertilisant naturel. La vente de ces systèmes permet de valoriser le déchet directement chez l’acheteur, c’est-à-dire en circuit court.

Aujourd’hui, je suis co-dirigeant et je m’occupe des parties ingénierie de projets, de la réalisation des objets.  C’est du management de projets. L’entrepreneuriat m’a vraiment permis de retrouver un sens au travail que j’effectue au quotidien, de me sentir utile, de faire ce que j’aime sur la partie projets et surtout, de le faire pour une finalité positive pour la société.

En quoi étudier à CESI vous a aidé dans votre parcours professionnel ?

En choisissant l’option gestion de projets en 5è année, j’ai pu me poser les bonnes questions, savoir ce que j’aimais et voulais faire plus tard. Aussi, les méthodes d’apprentissage proposé à CESI ont été un vrai plus, notamment grâce à la pédagogie active (travail en équipe, travail par projets, mise en place d’ateliers…). Cela m’a permis de développer des compétences, appelés softs-skills, qui permettent de s’adapter aux situations, à différents profils et donc, d’être à l’aise dans l’interaction avec l’autre dans un but professionnel.

Ainsi, dans le cadre du lancement d’un projet entrepreneurial, on se rend vite compte que ces méthodes d’apprentissage sont nécessaires et très utiles au quotidien. Elles nous aident finalement à avoir le comportement adéquat dans un monde que nous ne connaissons pas au démarrage, où nous devons trouver les codes et faire preuve d’adaptation, d’anticipation.

Comment CESI vous a aidé et accompagné dans votre projet ? 

Au moment de mes études, l’idée d’entreprendre n’était pas encore présente, je n’ai d’ailleurs à l’époque pas suivi l’option entrepreneuriat, à la différence de mon camarade Nicolas qui lui l’a choisie. Cependant, la pédagogie enseignée par CESI m’a forgé d’une telle manière que j’étais suffisamment armé pour m’attaquer à des problématiques qu’à priori je ne savais pas résoudre ; s’avoir s’adapter aux situations rencontrées et aboutir à des résultats.

Je pense sincèrement que ce sont ces méthodes-là qui m’ont fait aimer les projets (création de choses nouvelles à partir de rien) et qui m’ont ensuite amené vers l’entrepreneuriat !